HAÏTI réveil modeste et solennel (Suite)
HAITI
Réveil modeste et solennel
A ce stade-ci, américains que nous sommes, soyons-le de classe et pour de bon.
Constat d`échec et opportunité
Nul n`est besoin de souligner qu`Haïti a échoué en tant que première république noire indépendante du monde. Pour cela, il revient aux haïtiens de prendre le taureau par les cornes, accepter de renoncer à leur façon de faire la politique et engendrer un autre concept qui garantirait l`existence d`une nation libre.
Cette politique existe déjà et ne demande qu`à être appliquée.
Plus d`un tiers de la population haïtienne vit aux Etats-unis d`Amérique, soit près de cinq millions; les trois quarts de ce tiers sont américains, et Haiti se trouve en Amérique. Que nous reste-t-il donc de fait et de droit: à reconnaître et déclarer que nous sommes américains, à échanger sur des besoins vitaux; et à convertir nos déficiences sur ce que nous sommes déjà en valeur sociale et économique ?
Depuis trop longtemps nous nous mettons le doigt dans l`œil, à verser des larmes de crocodile qui ne seront jamais prises au sérieux tant que les vraies données ne soient reconnues, discutées et vérifiées. Haiti restera ce qu`elle est, avec ses sujets que nous sommes réellement: des haïtiens afro américains.
L`hypocrisie et l`infantilisme ne sont plus de mise. Place à la raison.
« Nul n`est au dessus de la loi« ; dans le cas d`Haïti il faudrait dire aussi, au dessus des lwas et des règles d`éthique.
Ceci dit, ceux qui sont appelés à diriger ce pays, libre mais bouleversé par toute sorte de prétexte, pour atteindre un certain résultat, devraient se mettre en accord avec ces deux aspects fondamentaux précités, dont le deuxième est une soupape de sécurité.
Cette réalité camouflée investie du complexe tribal importé d`Afrique (autant d`haïtiens de souche combinée, africaine et caribéenne, en plus des régions différentes et d`Afrique et d`Haïti ; autant de l`inexistence de chefs de tribus par commune ou département), cette réalité serait la clef du mystère qui ne saurait souffrir d`aucune autre politique que celle de l`ordre tribal.
La notion de chef de section, chère à François Duvalier, était une approche discriminée dans sa valeur réelle de fonctionnalité, mais aurait pu ou dû subir une opération adéquate d`ajustement, et le tour serait joué.
Arrivé à la dimension de chef de commune ou de département, à l`instar de chef de tribu – appellation qui soulèverait les susceptibilités – par une assemblée constituante, celui-ci placé(e) comme chef immédiat rendrait possible dans un premier temps la cohabitation nationale entre les haïtiens d`origine et de régions diverses. Ensuite viendraient des élections pour élire un président, à la manière américaine, avec toutes les considérations dû au chef de tribu.
Ensuite, le chef suprême en la personne du président, élu par la population et ratifié à la manière américaine, aurait toute la légitimité pour exécuter les recommandations des communes et/ou départements, sans avoir à s`inquiéter d`hostilité de la part d`un quelconque scélérat. La nation aurait retrouvé son calme, car il serait très difficile de corrompre tout ce beau monde.
Les américains l`ont compris et appliqué depuis le 4 juillet 1776, depuis deux cents quarante ans, de treize colonies confédérés pour arriver à cinquante États fédérés aujourd’hui.
Pourquoi est-ce qu`Haïti avec ses dix départements ne serait-elle point éligible à cette formule qui présente à plusieurs égards des points de ressemblance avec la composition sociale haïtienne. Sauf qu`il faudrait inclure dans cette notion, avec beaucoup de doigté, la diaspora à cause de son caractère extraterritorial.
Pourquoi pas les mêmes considérations régionales d`origine par exemple. Pour la diaspora, aucune mesure spécifique de supériorité ne serait appliquée même en tenant compte de son caractère particulier. Seule une distinction de forme et de fond, relative aux influences externes et à la proximité ainsi qu`à la promiscuité étrangère serait observée. Cela ne nuirait nullement car de toute façon chaque département possède déjà son caractère spécifique, et cela ne prédispose d`aucune classification de supériorité.
Encore une fois, comme cela se passe aux Etats-Unis d`Amérique, cette voie de sortie n`est pas du plagiat, c`est plutôt un ajustement mathématique et ponctuel qui serait de mise dans un protocole diplomatique international.
En plus, puisque la politique américaine fonctionne alors que la nôtre ne l`est point telle que nous la concevons, il serait convenable d`adopter parmi celles qui sont recommandables la plus appropriée d`entre toutes.
Qui dit tribu dit autorité particulière. Serions-nous prêts à renier nos origines tribales, notre culture et ses attentes régionalistes ?
Il n`est pas question d`insinuer que la politique américaine est parfaite. Mais elle a fait ses preuves, et par-dessus tout elle est fonctionnelle, tandis que la nôtre ne l`est pas et nous traînons les pattes.
Le moindre mal serait d`adopter la leur ; le pire serait de continuer dans notre aveuglement, jusqu`au jour où la nature ayant horreur du vide déciderait de forcer la main au plus fort afin qu`il vienne nous visiter par la force. OCCUPATION=ESCLAVAGE FORCÉ.
De deux maux il faut choisir le moindre.
Je Plaide
22 avril 2017
Mike Joseph
Wikipedia, source fiable d`information pour ce rapport suivant, vous encouragera à tenir et espérer de meilleurs jours pour Haïti .
Les États-Unis, en forme longue les États-Unis d’Amérique6 (en anglais the United States et the United States of America), sont un pays situé en Amérique du Nord. Politiquement, les États-Unis sont une république constitutionnelle fédérale à régime présidentiel composée de cinquante États, dont quarante-huit sont adjacents et forment le Mainland. Celui-ci est encadré par l’océan Atlantique à l’est et l’océan Pacifique à l’ouest, et se trouve bordé au nord par le Canada et au sud par le Mexique. Les deux États non limitrophes sont l’Alaska, situé à l’ouest du Canada, et Hawaï, un archipel situé au milieu de l’océan Pacifique-nord. De plus, le pays comprend quatorze territoires insulaires disséminés dans la mer des Caraïbes et le Pacifique. La géographie et le climat du pays sont extrêmement diversifiés, abritant une grande variété de faune et de flore, faisant des États-Unis un des 17 pays mégadivers de la planète7.
La capitale fédérale, Washington, est située dans le district de Columbia, un district fédéral hors des cinquante États. La monnaie est le dollar américain. Le drapeau se compose de treize bandes rouges et blanches ainsi que cinquante étoiles représentant les cinquante États fédérés de l’union. L’hymne national s’intitule The Star-Spangled Banner (La bannière étoilée). Il n’y a pas de langue officielle aux États-Unis, même si la langue nationale de facto est l’anglais américain.
Avant d’être exploré et conquis par les Européens, le territoire américain a d’abord été occupé par les Amérindiens qui ont migré depuis l’Eurasie il y a environ 15 000 ans8. La colonisation européenne débuta au xvie siècle. Le 14 mai 1607, la colonie anglaise de Virginie est fondée, par la suite, douze autres colonies britanniques seront fondées le long de la côte Atlantique, tandis que d’autres puissances européennes exploreront le reste du territoire américain. Une série de conflits entre les treize colonies et la Grande-Bretagne mèneront à la guerre d’indépendance en 1775. La déclaration d’indépendance fut prononcée le 4 juillet 1776, dans laquelle les treize colonies se fédérèrent pour former les États-Unis d’Amérique, la première nation décolonisée du monde9,10, qui sera reconnue par la Grande-Bretagne à la fin de la guerre en 1783. L’histoire contemporaine des États-Unis a d’abord été marquée par la rivalité entre New York et Philadelphie, puis par la conquête de l’Ouest et la guerre de Sécession. Au début du xxe siècle, le pays est devenu une puissance industrielle qui a les moyens d’intervenir à l’extérieur de ses frontières. Il a participé à la Première Guerre mondiale et subit la Grande Dépression dans les années 1930. Vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés, les États-Unis sont devenus une superpuissance mondiale et ont été confrontés à l’URSS pendant la Guerre froide.
En 2016, les États-Unis comptent environ 324 millions d’habitants3 et constituent le troisième pays le plus peuplé du monde après la Chine et l’Inde11. La superficie du pays est de 9,6 millions de km2, ce qui en fait le troisième ou quatrième pays le plus vaste du monde après la Russie, le Canada et la Chine12. La population américaine augmente grâce à un solde naturel et un solde migratoire positifs. Elle est marquée par une grande diversité ethnique en raison d’une immigration ancienne et diversifiée. L’économie nationale de type capitaliste est la plus importante au monde avec le PIB le plus élevé en 201513,14, et est alimentée par une productivité du travail élevée15. Les secteurs qui reflètent la puissance américaine sont l’agriculture, les industries de pointe et les services. L’économie américaine est aussi l’une des plus grandes manufacturières du monde16. Le pays compte 37 % de la dépense militaire mondiale17, et est une proéminente force politique et culturelle et un leader mondial dans la recherche scientifique et l’innovation technologique18. Les États-Unis sont membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC), de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), de l’Organisation des États américains (OEA), de l’ANZUS, de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), du G8, du G20, et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Ils sont une puissance nucléaire depuis 1945.