JE PENSAIS QUE LA MORT ÉTAIT DINGUE…

Je pensais que la mort était dingue, mais elle ne l’est pas du tout celle-là.

Dans son habit tout blanc, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le mensonge de l’habit noir, elle aime bien que l’on soit prêt à la recevoir.

Il faut dire qu’ils ne sont pas nombreux à s’amouracher d’elle, parce qu’elle arrive  toujours au moment le plus inattendu; jalouse de nos insouciances surtout lorsque madame la vie se croit tout permis et s’installe dans notre vie comme si elle, elle était la princesse de l’éternité.

Elle affirme par le mystère qui l’entoure que nulle autre qu’elle ne sait de quoi est fait cet univers lointain. Elle n’aime pas que l’on ait peur d’elle. Elle aime s’affranchir de tout ce qui est mesquin.

Soyez avisés que si vous vous parez de votre plus beau costume de magicien pour la défier vous serez les premiers à partir. Elle n’aime pas les fuyards, ces époux trompeurs et méchants qui se font passer pour des saints aux yeux du monde. Quel que soit votre genre elle vous traite en homme et prend plaisir à vous déshabiller à l’heure des étreintes, si vous êtes prédisposés à la banaliser.

Bien souvent, à ce moment de grande préparation, si vous avez la sagesse de vous laisser faire sans rechigner elle vous regarde avec compassion et s’endort d’un sommeil profond, le temps pour vous d’aller vous balader encore pour un bon bout, jusqu’à son réveil dont nul ne sait de quoi il est fait.

Allez! allez! allez! jouissez de ce moment, puisque vous savez qu’elle vous a donné une seconde chance. Ce qu’elle ne fait pas souvent.

Savez-vous comment vous y prendre pour ne pas la réveiller dans votre allégresse…

Je Plaide

19 mai 2017

Mike Joseph

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