JEAN-BERTRAND ARISTIDE CE PÈRE VERS LA MORT
DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). Un ouragan, Matthew a semé la mort sans absolution. Six ans après un séisme sans nom pour une mort sans deuil, peut-on prévoir ? Au moins essayer de prévoir. Fermons les ().
Il était une fois le monstre. Le monstre dormait, endormi de sa chute. Reclus dans le silence de son coin, il se savait vaincu. L’orage grandit par contre sur l’autre rive. Une image du monstre d’avant mais pas le monstre lui-même. Je dis à l’éditeur qu’on ne réveille pas un monstre endormi. Sans conséquence. Les élections présidentielles deux fois repoussées, est-ce un signe des temps. Dans le livre de la mort ? Jean-Bertrand Aristide ce père vers la mort rentre-t-il en scène de nouveau ? Quel effet pervers, la mort attend ? Non, adieu titid !
La mesure sociale du père. Si l’on posait la question suivante au père Jean-Bertrand Aristide : pourquoi vos filles ne sont-elles pas vues au sein de la société haïtienne, fréquentant les pauvres. Quel père aurait répondu pour justifier la peur ? Où est passé le principe de « roch nan dlo pwal kon n doulè roch nan soley », de « tout moun sé moun ». Celui qui envoyait les enfants de la rue vers la mort, vers les « chimères », pour apporter le message. Son message. Observons : ce père vers la mort, il a perdu la foi dans le peuple duquel il se sépare et l’éloigne de ses racines les pauvres, par des murs surveillés. Non de la vieille garde des TKL de théologie de libération. Mais, de mercenaires incrédules. Incrédules de ses versets de la mort du capitalisme, double incrédulité. Grand principe catho, « la charité bien ordonnée commence par soi-même ». Névrose vétérotestamentaire ne tient plus, le capital a tout changé. Chez ce père vers la mort qui combat aujourd’hui la mort par sa richesse. C’est son droit le plus entier, la société change. Mais, non par l’aire du littoral des pauvres, par l’ère du temps. La mode. La mode d’être riche. C’est là la mesure sociale du père endormi chez le père. Chez le Salésien qui a trompé : pauvreté, amis, compagnons, misère, enfin tout le monde. Adieu !
Quel effet pervers la peur de la mort quand on fait croire aux autres que. Allez donc dire à un pauvre croyant du Lavalas que le pervers la mort est le même père vers la mort. Ce serait dire à ce tonton makout que Duvalier était mauvais. Ou, à cette mascarade « rose », que Miky est Martelly qui a trompé Repons Paysan aussi à son tour. Peine perdue, pourquoi ne pas insuffler du nouveau, planifier son avenir, finir avec ce « bon papa. Bon pwofèt », car les relations internationales utiles à Haïti passent par des expertises. Par fonctionnaires nationalistes, par des écoles de haut savoir. Partagé. Standardisé. Pauvres brebis égarés, abandonnés dira-t-on de nous, dans ce cycle infernal récurent que constitue ces kabbalistes aux trois sous qui font encore dans les culottes quand ils sont en face de « missié blan ». Le bilan des dernières élections américaines devrait pourtant nous éclairer encore mieux sur ce que je dis assez souvent. Cultiver ses plates-bandes soi-même, ne pas laisser cette expertise à celui qui pourtant se profile comme étant un « Pic de la Mirandole » des temps modernes. Tandis que le 9 novembre réclame un bilan, même mondial, de la peur, de l’incapacité. Mais, j’aime celui de l’audace du vainqueur du 8 novembre qui malgré les vents et marées, n’a jamais su lâcher prise. Je vois ainsi le Canada, baron en Haïti, pleurer de petitesse, se conforter a priori du peu qu’on lui laissera. Je vois la France sans consolation de son ignorance quand nous de notre observatoire avions vu juste, bien avant les joutes. Je vois le Japon donateur en Haïti venir vers cette Amérique pour s’assurer de ne pas être lâché. Je vois Israël, vendeur de Uzzi en Haïti tenter de se faire rassurer. Je vois la RD se taire quand ne sachant dire. Je vois le bal masqué de diplomates globaux et internationaux, se prévaloir loin de père vers la mort. Adieu.