AFRICA PARADIS

MONTRÉAL –  Cinéma Africain & Créole Sylvestre AMOUSSOU – Comme si l’Afrique Noire n’avait pas le droit au rêve, à l’amusement. À autre, que choquant. le… faire misérabilisme et mendiant sans peine! Les petits fils des Pharaons d’ébène du Soudan ou de l’Égypte ancienne, mythique et mystérieuse semble vouloir se réveiller et, faire du cinéma. Prometteur qui sait !

Le film était déjà à France, aujourd’hui à Montréal, en nouvelle Amérique, l’Amérique du cinéma technomatique, révolutionnaire et renouvelé, l’Afrique de Vues d’Afrique change pour un cinéma propre, vendeur en salle. moins documentarisé.

Africa Paradis, une fiction de la volonté d’un homme qui a sûrement vécu en Europe parisien pour faire dans ce model. D’ailleurs le synopsis et le profil du réalisateur le disent. Que verra-t-on ?

L’ère du temps change pour une autre aire d’un autre temps. à venir. L’Afrique autrefois vampirisée remplace l’Europe …., dans l’opulence. La situation s’inverse et se renverse, en maudite scène pour ceux des rois, généraux et empereurs qui ont jadis dévorés.

Une autre vision du monde est offerte, la question : provocante bien sûr pour le Blanc, mais si, le monde était un effet boomerang ? La  »théorie » des frères Duke – Randolph et Mortimer – dans Un fauteuil pour deux de Eddy Murphy, s’étendrait à la vision de Amassou qui, reflète, une déchéance galopante et vertigineuse de ceux qui se croyaient supérieurs, placés dans des conditions similaires qui la misères des anciens Ébènes dominés en esclavage. Imaginaire et imagination risqueraient de se confondre en prémonition et, se fondre en une multitude de productions cinématographique qui enlèveraient, à l’Afrique sa pauvreté et à l’Europe son intelligence. Le cinéma comme moyen de culture se serait renforcer encore plus dans le médium dont la force et la puissance ont fait de Hollywood reine du cinéma et, de l’Amérique : terre de richesse et d’opulence par une culture dominante aux dépend de l’Europe culturelle.

Le cinéma de Amassou serait intéressant en nouveauté mais il pêche quand même dans sa quête et dans son rêve. Il n’arrive tout de même pas à s’affranchir de vieux démons africains de dictateur du pouvoir despotique, pour offrir une exonération totale de la pensée africaine. Alors qu’il offre gratuitement la recherche de la vertu à l’autre, qu’il avoue victime du propre ego de l’Europe colonialiste. Parlant de colonialisme, aspect historique du film, il oublie aussi les vertus du chemin des épices qui, gratuitement, ont fait de l’Europe du siècle de Louis XIV, un milieu riche dans le marbre, l’or et le sang de l’Afrique.

Si le cinéma des Noirs d’Amérique a pu fouetter l’ardeur d’un potentiel créatif et économique en faveur d’une autonomie, depuis plus d’une décennie, Amassou dans son genre, proposera, peut-être, plus que les spéculateurs d’ananas de demi dieu – un autre film africain. Mais, il faudra avant tout passer l’épreuve des grandes salles et, dans le multimédia, des DVD. Cinéma/24-04-07

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