Luck Mervil l’Arrogance en un Mot a un Nom : Coupable

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Luck Mervil l’Arrogance en un Mot a un Nom : Coupable

Entre (). Côté-Normandeau ou aspect pathétique pervers en politique québécoise. Fermons ().

Leyla. Pseudo pour renter aux assises psychologiques en respectant l’identité et l’interdit de publication. Un fait, d’ores et déjà Luck Mervil n’est pas une victime, mais il en a fait une dans ses règles de l’art en lui faisant croire que c’était la voie. Luck Mervil est donc coupable.

Leyla dit avoir perdu sa virginité chez son employeur, Luck Mervil, qui la lui a enlevée, en lui faisant croire que c’est la voie du marché. Sans son consentement. La loi du marché. Laquelle loi admise : tromperie, car LM n’a pas démontré qu’il avait lui, ainsi payé. Son passé est donc protégé, mais l’avenir de la fille, salie. Audace, arrogance, LM ne comprend la peur de Leyla.

Révisons déc./09/2002 dans le contexte où LM est invité à recevoir un prix à la cérémonie du Black Achievement Award de Montréal. LM s’adresse directement aux parents haïtiens, réf. : Luck Mervil Parle aux Haïtiens de Montréal : « Les enfants ne se sentiront que mieux ». Il a insisté sur le fait « de ne pas rester cloîtré dans son coin ». Il s’est servi de son image personnelle pour « rassurer ceux qui doutent encore de l’ouverture de la société aux Noirs ». La vedette québécoise d’origine haïtienne s’est ainsi dite « très sensible au développement des jeunes enfants haïtiens qui vivent à Montréal ». LM oublie ici sa victime Leyla ? Un profil. 

Réseau HEM Canada a par la suite, publié en déc./2003 Les têtes d’affiche de la communauté haïtienne du Québec. Dans les arts et la culture : Dany Laferrière, Lyonel Laurenceau, Luck Mervil, Anthony Kavanaght, Don Karnage, Fayol Jean, Stanley Péan, Frantz Voltaire, Mélanie Renaud, Joël Desrosiers, Harold Faustin, Mireille Métellus, Harry Delva, Claudie Mompoint, Ricky Pageot, Victor Éternel, Fritzberg Daléus. LM étant dans cette gloire déchu dit aujourd’hui : « Je suis incapable de violence. Trouvez une personne sur la planète pour avancer le contraire. Pourtant, c’est le portrait qu’on fait de moi dans les médias depuis une semaine. « J’ai peur de lire ce qu’on va écrire sur moi demain dans les journaux ».  On ne parle ici de dentifrice, mais d’un fait avéré et avoué pour lequel il est accusé. Luck Mervil n’est donc pas la victime, mais il a fait une victime en lui faisant croire que c’était un entrainement, que c’était la voie. Il s’était ainsi donc payé et fait payer dans sa voie (ego). On pourrait se redemander s’il avait aussi payé par cette voie et à qui, mais ce n’est là le point de la juge. 

LM ne s’était jamais dit mal alaise avec son acte en ce temps-là. Aurait-il au contraire dévoilé à un journaliste de Réseau HEM Canada, le fond de sa pensée, à savoir qu’il se tenait à distance de la communauté haïtienne ? Ce, le soir même de la remise des Awards ? De plus, aurait-il en conversation avec ce même journaliste soutenu sa préférence pour une ou les femmes grecques comme sa copine de l’époque, au lieu des Haïtiennes trop compliquées, sur le trajet Montréal-Ste-Rose, vers le domicile d’un artiste-peintre haïtien, vers 2002 ? Et, au restaurant rue Saint-Denis Montréal ? Laquelle communauté, qu’il évitait d’ailleurs lors de ses lancements organisés avec l’agent L. Poliquin ? 

Je réitère, en dépit de l’aveu (plaidant coupable), ce n’est pas un passeport pour l’impunité, c’est là un fait avéré. Le statut d’artiste ou de sans-papiers dans Notre-Dame de Paris n’est pas une couverture d’immunité. Le fait de venir se plastronner en compagnie des siens au Palais de Justice n’est pas un chiffon qui efface la faute. Voici son arrogance dixit … Journal de Montréal : « Il y a eu de l’amour, du partage et des émotions, a assuré Mervil, vendredi. Je ne peux pas comprendre qu’elle pense à des représailles ».

L’auteur-compositeur Luck Mervil comprend mal que la jeune femme qu’il a exploitée sexuellement il y a deux décennies continue d’avoir peur de lui, puisqu’il se dit pacifiste avec la main sur le cœur. Quel culot pour l’employeur accusé d’exploitation sexuelle, car LM tente ici de semer le doute sur l’angoisse de la femme, lui enlève en 2018, un droit après lui avoir enlevé sa virginité tandis qu’il était son employeur. Ainsi, la fille a réellement peur, je crois. Je comprends cela quand Luck Mervil tente ainsi dans son récit de protéger son fils qu’il cite, isolé, dans un cas d’école. Ou, se sert-il de l’enfant pour cacher la laideur et l’irresponsabilité de son geste, de son acte quand il est le seul coupable ? Un aveu n’est une excuse.

Nous avions cité le cas d’un musicien haïtien dans l’affaire « Astride bése ba » 5420 rue Beaubien Est. Il y a aussi un autre cas dénoncé sans effet par une dame adventiste, à savoir qu’un journaliste du midi de fin de semaine aurait mis enceintes deux filles mineures quand il couchait la mère aussi ?

Une clémence de la part de la juge serait de cautionner l’impunité systémique dans ce Québec Canada, sur le dos des victimes, en pleine considération de la notion en vigueur des Droits de la personne.

Reprenons en partie la première conclusion du triste cas de basse-cour à Montréal. La typicité du cas en matière de prévention, soit-elle au niveau des mœurs collectives, ou dans le bagou égoïste de « pézé kafé », ce fameux comportement haïtien qui insuffle à ce niveau de lâcheté, verra-t-on ici, une tentative de réhabilitation de barreaux ou, celle mal assise avant, au mépris de la peine exemplaire ? Oui dégradant violant, une fois de plus ? La mémoire d’adolescence de la victime a été avérée lors de sa présentation, plus qu’un instrument de postulat déposé. Luck Mervil est bel et bien coupable, trompeur, manipulateur et la fille sait de quoi elle parle.

Ainsi, la juge en charge du dossier se laissera-t-elle intimider par le pas feutré du passeport du show-business, de l’école montréalaise du viol ?

Ce besoin de réhabilitation appartient ad infinitum à la victime, car aujourd’hui, probablement mère, elle a le droit de se sentir en confiance si son enfant était aussi gardienne d’enfants. « Pézé kafé » n’est pas une excuse ! La honte de Luck Mervil qui se soulage aujourd’hui par une arrogance à peine voilée quand nous disions la semaine écoulée que des mots ‘de peine’ ne peuvent servir de requiem pour le deuil de la victime face à la jouissance du coupable.

Quand la force de la loi est la justice, en son absence elle est sa faiblesse. Je rappelle les paroles du mentor de NDP : « si ça continue, on va mettre tout le show-business en prison ». Le coupable s’est déclaré coupable sur une innocente adolescente victime de son désir de se pratiquer en art dramatique. Ce ne sont plus des allégations, l’ex-chanteur de Notre-Dame de Paris s’est déclaré coupable.

Le cas concerne directement ici la perception onusienne de ce « gender equity », la femme ne doit simplement plus être la victime au gré du deal ni d’un caprice de gougeât en rut.


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