ZONE IDENTITAIRE ET RELATIONS DIPLOMATIQUES
DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). 23/06/2017 Libération : « En guise de conclusion. Realpolitik, aggiornamento », « entre Bachar al-Assad et le peuple syrien, Macron choisit Poutine ». Motion : où sont ceux qui disaient que Poutine avait choisi Marine pour un pouvoir xénophobe ! Fermons les ().
Mesurer le poids diplomatique dans les nouvelles relations internationales globales est devenu ce casse-tête chinois que l’on s’appropriait autrefois pour exprimer la chose si difficile. Alors, plaider ça et là serait donc simpliste si l’on prendrait à témoin l’article de Paris Match 24/06/2017 : « Rihanna demande l’aide d’Emmanuel Macron. S’engager pour l’éducation ». Reprise d’un chauvinisme parisien ou, est-elle borgne, aveugle, me suis-je laissé dire puisque le franc–Macron est la même qui dit-on vendrait des PhD Toulon/Sorbonne à des Chinois au prix désespéré. Ah oui, le Macron-polit-bureau revêt déjà en poids diplomatique pour zipper la mise en examen de tout zig en grâce-politique ? Oups, quand Le temps (quotidien genevois) signe : « Macron l’Europe n’est pas un super marché mais une communauté commune ». La zone identitaire française dévaluée s’appuie-t-elle désespérée sur l’eurasymétrique diplomatie utilitaire, croit-elle, comme à l’époque post WWII où Paris s’est introduite de ruse, au sein du Conseil de sécurité. Est là que sa faiblesse avérée, sans pouvoir toucher Londres explicitement de reproches. Avant d’élaborer, ad minima tenter de le faire, la question est vitale. Pourquoi un Chinois se paye un faux PhD français, tandis que Paris se cherche l’intelligence chinoise appliquée de cette China global émergeant tel un dragon éprouvé ? Cirer alors d’éducation la Rihanna se met le doigt dans l’œil, à moins d’un tacle à cette France aux régions orphelines. Quand je disais en semaine dernière que point n’est donc besoin de définir les zones grises de la diplomatie dans les relations internationales. Les standards sont différents certes mais, dans la danse chapelet contre grigri, l’argent est roi. L’argent de l’EurAllemagne par exemple… .
Qui sommes-nous, identitaire créole global établi à travers le monde avec le même vecteur de colonisation, inversée, c’est-à-dire : formons-nous une zone identitaire d’influence en R-I car si nous sommes aujourd’hui des ‘franco-filii’ par défaut puisque l’îlot linguistique à Paris n’était notre pater-noster ? Si nous sommes alors créoles au point du dénie pour ceux qui croient la révolution des Créoles à St. Domingue la fille rebelle de la révolution française, est-ce parce que cet îlot parisien ne fut jamais le paterfamilias mais le um ignavus ..qui irrumpit.
Ré-étalons. De cette dite-francophilie où siège Michaëlle Jean, grand pré expérimental parisien d’antan fait de folie, d’argent, de diplomatie, d’envers, et de revers des Louis. Spectre déchu de Versailles qui mena de la retonde napoléonienne vers la Bastille en perdant le Noir-esclave. Pacte louisianais du siècle d’erreurs de guerres. Récupération saint-dominguoise forcée du Créole. Seconde transformation par le créole évolué qui sait défaire mais aussi faire. Si le sujet double-sujet Mme. Jean rencontre l’ancien président M. Martelly, quelle est sa perception en termes d’expertise diplomatique puisque celui-ci l’a reçue à plus d’une reprise lors de sa gestion de l’État haïtien ? GG reconduit mais d’outremers-français, disons-le ainsi, l’aurait-elle habilité, instruit par la force du statut et des Statuts, de la gestion de dossiers à vocation insulaire global. Oui Martelly a résolu de la décision d’une Académie du créole, élan courageux. Ce n’est une ineptie, une révolution bouscule toujours une autre, Sainte-Hélène le sait, la France Insoumise est un signe de déchéance butoir. Montmartre en sait long de ses comptoirs de-piété sur Seine, quand la St. Pierre ni la Basilique s-c ne savent nourrir, non pas le sans-papiers, mais l’enfant-Messmer, après avoir instruit Pol Pot selon la rétro-critique en vigueur. Sinon, la Michaëlle est-elle concentrée sur elle-même par défaut de Paris sinécure, ou Martelly inapte ? Un bref, sa zone identitaire va-t-elle alors prendre le dessus par dialectique haïtienne, canadienne. C’est là l’histoire du grigri sur la table, double table ou table-double, l’extension serait-elle de la « citadelle invisible ». Exéat, Michaëlle Jean à l’OIF est-elle alors chef de diplomatie et laquelle, si ce n’est du bloc francophile ? Ce qui suggère en connaissance de l’état des lieux, une résurgence de « briser les solitudes » au sein de la famille canadienne, d’où on mesurera son imperméabilité ou sa porosité dans sa globalité, et même inclusive de Créole-louverturien. S’il n’y a ce bilan à l’horizon qu’en est-il ?
Si Haïti ne renforce sa globalité créole et puisque ce serait sa valeur nominale à titre de chercheure, en littérature comparée, ce qui implicitement retient la notion des cultures et de leur expression pour une forme disciplinaire érudite de diplomatie basée sur les armes de la dialectique tandis que nous vivons en pleine dialectique des armes sous toutes ses formes et dans tous ses aspects, au point que l’économie viscérale de l’insécurité oblige la spectre d’une forme de sécurité arme-au-poing, même dans une université chez le voisin yankee qui n’est autre que le saxon, l’autre sensibilité canadienne, la même identité, quelle est donc ce « briser les solitudes » en tout et pour tout quand en fait, le Louverturien renfermait cette notion depuis le temps 1803, c’est-à-dire renforcer les liens même par les échanges internationales tout en réduisant le facteur de risque de guerre en faveur d’une paix fut-ce-t-elle négociée ?
Question vitale : que représente la Francophonie M-J dans l’ère Trump-américaine que l’on accuse de renforcer les solitudes ?
Maintenant, reposons à nouveau la problématique ‘Michaëlle Jean placée à la tête de l’OIF’ comme une condition de la façon détournée du spectre diplomatique canadien. Cela va de soi que le citoyen consommateur félicitera le Canada au nom d’Haïti qui elle-même république ne sait encore vivre de ses valeurs propres. En effet merci Canada/Ottawa/Harper aimerais-je dire, mais non, Haïti est un Météor de cette zone identitaire dans cette décision. Opportuniste non, intelligente oui mais cachotière évidemment. Pourquoi ? Allez donc dire aux misogynes et à Bernard Drainville que leur erreur est d’être encore Bonapartiste du microcosme petit Napoléon qui n’a su saisir la dimension de cette « percée louverturienne » comme le dirait le professeur Manigat, et s’est retrouvé un bourdonnant prisonnier français à Ste-Hélène, tandis que l’Anglais a su laisser partir le Canada indépendant et autonome, gardant cette garantie protocolaire de la diplomatie British et du ‘bras armé’ du Canada grand voisin de l’Amérique. En fait, le Canada a-t-il refait la paix avec sa percée louverturienne d’il y a 150 ans, ou Londres a-t-il su faire là où Napoléon s’est démontré ignare, en nommant Michaëlle Jean, GG du Canada et représentant direct de la Reine, en 2005, et aujourd’hui dans la Francophonie Internationale. Tandis que le Canada dit-anglais rage d’unilinguisme ? C’est là sa référente simbie (armoiries personnelles) qui ne doit payer le prix des inconséquences du candidat Moïse devenu président de la République d’Haïti. Car, notre zone identitaire sera une fois de plus ignorée et non influente à notre service. Je comprends par cela que les déclarations de ‘joual verts’ n’y sont de la part de ce journalisme qui ne crie gare, ni Obama qui a fait dans le butlérisme sur la pelouse de la WH, à DC, ne doivent différer sans effet notre spectre créole.
C’est pourquoi j’évoquais la première pensée coercitive ouverte de Jovenel Moise comme l’étranger dans les eaux territoriales haïtiennes Nous ne savons rien du Bureau of Diplomatic Security, dont le mirage comme expertise de Condie Rice [Stanford] : « You can’t govern this place […]. Un véritable profil identitaire rapproché, à sens unique. La zone identitaire le lui défendrait non par l’effet du Bouddhisme chinois qui impose et interdit à Pékin mais par la soi-disant appartenance à la francophonie canadienne qui se cherche au Québec, la connexion libérale des années commandites une tare clanique mal soignée si l’on considère donc la globalité canadienne dans le domaine de la connivence, de la corruption et de la collusion, et ça pue comme un Saint-Paulin retracable… dans une valise diplomatique. Saint-pau est ici le bras Moïse sur l’épaule de Philippe, en campagne.
Il ne nous reste les UN, peine perdue, donc l’OIF, par effet de causalité de l’UNESCO. Attention, évoquer Saint-Paulin ici n’est hors contexte. Revenons à qui et où sont-ils/dossier U.S. District Court – Case #: 0:97-cr-06007-FAM. Les sobriquets cités au dossier : Beaubrun/Aurelus/Palmiste2, Tennis/Mapou, Guyguy/The Blanc, Palmis, Peter/Pierrot Bauvais/Beavais Joseph/Andre/Joseph, Kenneth Bruce/Kadafi, Doctor, The, Shorty/Fito, Zopope, Reggie, Chief, The/Chief Evens, Lucky, New Chief, des marques de commerce qui condamnent face au plaintif américain. Si j’ai touché sur une certaine collusion avec Paris tandis qu’Haïti coopérait dans le dossier de la lutte contre les narcotrafiquants, en 2004 par rapport à Guy Philippe d’un autre dossier récent, nous ne pouvons nier le fait que la zone identitaire soit dans le comportement, soit dans les sobriquets parle de l’attitude qui indique le sentiment de l’appartenance ou de rejet identitaire naturel ait transité dans toutes le négociations diplomatiques courantes. Donc, briefing, instruction.
Il ne faut mélanger les genres ni associer les gestes, mais ce que le cinéaste Roland Paret-dit Roland la Panique critique chez l’Haïtien : « une littérature de gallinacée, Ticoq », fait dans la culture identitaire naïve mais endossée. Extrapolons : poule un tel, un tel gwo ponyèt, sweet miky, bèkfè, fè coupé fè…, etc. Il y en a partout : John rambo, Maurice mamboucher (Qébec), the hurricane, Joe the plumber (USA), mon lapin, gonzesse (France), cunado (en espagnol).
La photo de campagne du Président Moïse avec le condamné de fait, pour trafic de drogue illicite associé, aux U.S., en l’occurrence Guy Philippe, ne doit rester une référence de notre zone identitaire. Car, Guy Philippe plaida coupable et, est reconnu id es avec peine, pour implication volontaire à titre d’officier de haut rang de la PNH, dans le trafic criminel de drogue. Cela ne peut se prendre à la légère, le président doit s’expliquer par devant le peuple et le Parlement, ce par la loi même sur le blanchiment d’argent d’origine criminelle, de la drogue. Le silence est imputable aux institutions juxtaposées en condamnation du Saint-Paulin silence du ministre de la Justice, Heidi Fortuné, quand le Brésil présent en Haïti arrive à gérer le drame Lula-Temer. Redisons-le lui, va-t-il procéder contre Guy Philippe puisque l’action se passe aussi en Haïti, Kétant est-il poursuivi pour cause en Haïti ? C’est un dossier qui n’est sans rappeler celui de…. citoyen haïtien vivant à Montréal, mais attrapé à Port-au-Prince avec de la drogue et une forte somme (récupéré sous la gouverne du juge Jude Baptiste), pris en filature par la police canadienne, sous G. Latortue, et rapidement exilé à Genève à la Commission sur les droits de l’homme. Était-ce là un reflet diplomatique ?
Haïti n’est idéalement pas au rendez-vous de son identité propre jugulée certes, en outre nous ne pouvons nier la proximité, l’incipit se voit aujourd’hui comme un rêve défendu. Le risque n’est pas notre allié mais l’audace ne doit représenter un défi sinon le triomphe de la volonté.