les Grands Défis de la Global Governance

LES GRANDS DÉFIS DE GLOBAL GOVERNANCE – par Dan Albertini

KOSOVO : LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PRÉVIENT CONTRE LE RISQUE DE L’INSTABILITÉ
New York, Jan  3 2008  5:00PM – Alors que le Conseil de sécurité tiendra ce mois-ci une nouvelle séance sur le Kosovo en présence du président de la Serbie, le Secrétaire général exhorte dans un rapport la communauté internationale à trouver rapidement une solution au statut final de la province serbe administrée par l’ONU depuis 1999.

« Les habitants du Kosovo nourrissent encore l’espoir qu’une solution au statut futur du territoire sera rapidement trouvée. En tant que tel, le statu quo n’est sans doute pas viable », affirme le Secrétaire général dans son dernier rapport au Conseil de sécurité rendu public aujourd’hui.
« Si l’impasse continue, les événements sur le terrain pourraient imposer leur logique, ce qui compromettrait gravement les réalisations et l’acquis des Nations Unies au Kosovo. Le Conseil de sécurité et la communauté internationale doivent donc s’attacher en priorité à faire avancer le processus de la détermination du statut futur du Kosovo », y affirme Ban Ki-moon.

La dernière réunion du Conseil de sécurité sur la question s’est terminée par une impasse. Après avoir entendu le président du Kosovo et le Premier ministre de la Serbie, le représentant des Etats-Unis a conclu que les parties étaient irrémédiablement irréconciliables, le Kosovo souhaitant l’indépendance et la Serbie y étant catégoriquement opposée. Parallèlement, le représentant de la Russie avait estimé que la poursuite des négociations serait souhaitable -dépĉhe du 19.12.2007).
La question du Kosovo figure au programme des réunions du Conseil de sécurité ce mois-ci. Le président du Conseil pour le mois de janvier, le représentant de la Libye, Giadalla Ettalhi, a déclaré qu’il s’agissait d’une réunion sur les activités de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo MINUK. Il a confirmé que le président de la Serbie serait présent lors de la séance et qu’il y prendrait la parole.

Dans son rapport, le Secrétaire général salue l’action de la « troïka » composée de représentants de l’Union européenne, de la Fédération de Russie et des États-Unis d’Amérique qui lui a remis ses conclusions à l’issue d’une dernière série de négociations qui s’est tenue du 26 au 28 novembre.

« La troïka s’est attachée à faciliter des discussions intenses et substantielles entre Belgrade et Pristina sur le statut du Kosovo. Avec la présentation de son rapport sur cette période de quatre mois de nouvelles négociations, la troïka s’est acquittée de son mandat. Malheureusement, des divergences de fond demeurent entre les parties », constate le Secrétaire général.

« L’incertitude et la perte d’une dynamique favorable, dans le processus de détermination du statut futur, créent un risque d’instabilité, aussi bien au Kosovo que dans la région, et présentent un risque potentiel pour la sûreté du personnel des Nations Unies. Les parties sont donc incitées à réaffirmer et à respecter leurs engagements déclarés de s’abstenir de tout ce qui pourrait, par des actes ou des déclarations, menacer la paix, inciter à la violence ou compromettre la sécurité au Kosovo et dans la région », prévient Ban Ki-moon.

Sur le front interne, le rapport salue « le fait que les récentes élections au Kosovo aient été menées de façon régulière et équitable et conformément aux normes internationales ».

« Le déroulement paisible de cette consultation électorale, organisée dans un délai très court, et qui a fait suite à une campagne pendant laquelle les candidats ont fait preuve de retenue et ont été respectueux les uns des autres, indique assez la maturité des institutions provisoires du Kosovo. Il importe que ces élections soient suivies sans retard de la formation d’un nouveau gouvernement de coalition pluriethnique », indique le document.

Mais comme à l’accoutumée, le rapport estime « regrettable que les Serbes du Kosovo aient été aussi peu nombreux à participer aux élections ». « Celles-ci ont montré une fois de plus que de nombreux membres de la communauté serbe du Kosovo, en particulier ceux qui vivent dans le nord du Kosovo, ne se sentent pas représentés par les institutions provisoires du Kosovo », fait remarquer le Secrétaire général. 2008-01-03

CONSEIL DE SÉCURITÉ : LA PRÉSIDENCE DE LA LIBYE CENTRÉE SUR L’AFRIQUE ET LE MOYEN-ORIENT – New York, Jan  3 2008  6:00PM – La présidence libyenne du Conseil en ce mois sera notamment marquée par l’examen des questions relatives à l’Afrique et à la situation au Moyen-Orient, a affirmé son représentant lors d’une conférence de presse.

Le Représentant permanent de la Jamahiriya arabe libyenne, Giadalla A. Ettalhi, présentait aujourd’hui le programme de travail du Conseil de sécurité au mois de janvier 2008.

En ce qui concerne la crise qui affecte le Kenya depuis le scrutin du 27 décembre, le président du Conseil de sécurité a expliqué qu’en cas de détérioration de la situation, et compte tenu des risques qu’une telle aggravation ferait peser sur la sécurité régionale, le Conseil pourrait modifier son programme et avoir des consultations sur cette question, a déclaré le représentant.

La situation au Moyen-Orient sera pour sa part débattue le 23 janvier. À ce sujet, Giadalla A. Ettalhi a précisé que le Conseil de sécurité avait décidé de remplacer l’exposé qui lui est habituellement présenté sur cette question, et qui est traditionnellement suivi des déclarations des 15 membres du Conseil, par un débat plus ouvert pour permettre à tous les pays qui en font la demande de prendre la parole, y compris ceux qui sont « directement affectés » par la crise dans cette région. Il a indiqué que le dossier libanais, qui ne devrait pas faire l’objet d’un traitement particulier pendant le mois de janvier, pourrait être abordé lors de ce débat général sur le Moyen-Orient.

Par ailleurs, « alors que le Conseil de sécurité n’a pas prévu de tenir de débat thématique, des consultations auront lieu lundi, le 7 janvier, sur les progrès accomplis en matière de sécurité par la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), et, le mercredi 9 janvier, sur la question « encore hautement problématique », selon les termes du président, du déploiement de la Opération hybride UA-ONU au Darfour. Giadalla A. Ettalhi a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité de suivre de près la situation en Somalie qui, selon lui est « critique » à l’heure actuelle.

Rappelant que les forces déployées sur place sont celles de l’Union africaine (UA), il a ajouté que les tours de tables effectués récemment indiquent que les membres du Conseil « se tiennent prêts à aller plus loin », et ce en vue de relancer le processus de paix et de rétablir la sécurité dans ce pays.

Le 21 janvier, les 15 membres du Conseil de sécurité se pencheront sur les derniers développements en Iraq, après avoir entendu un exposé sur l’état d’avancement des travaux de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, a annoncé le président.

Répondant aux questions des correspondants de presse présents, le président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier a tenu à déclarer, en sa qualité de Représentant permanent de la Libye que, s’agissant du dossier nucléaire de la République islamique d’Iran, son pays entretient de bonnes relations aussi bien avec les États-Unis qu’avec l’Iran, qui sont « deux pays amis » de la Jamahiriya arabe libyenne.

Il a ajouté qu’après avoir été placé sous un régime de sanctions de l’ONU pendant 10 ans, la Libye avait à c? ur de remplir « en toute transparence » la mission diplomatique qui lui est confiée. M. Giadalla A. Ettalhi a en outre estimé qu’« en tant que pays connaissant bien les questions de non-prolifération », la Libye s’emploierait à privilégier une gestion « strictement politique » du dossier iranien. Il a souligné que cette question pourrait retourner au Conseil de sécurité seulement lorsque ses cinq membres permanents, auxquels il fallait ajouter l’Allemagne, seront parvenus au terme du cycle de consultations qu’ils mènent actuellement.

D’autres dossiers pourraient être traités par le Conseil de sécurité, tels que ceux relatifs au statut final de la province du Kosovo et à la situation au Myanmar, a ajouté le président du Conseil. Pour ce qui est du Kosovo, Giadalla A. Ettalhi a indiqué que, le 16 janvier prochain, un débat ouvert pourrait être organisé sur la question, la délégation de la Serbie ayant adressé une demande allant dans ce sens.

S’agissant du Myanmar, le président du Conseil de sécurité a précisé qu’une décision sur un éventuel débat sur la question serait prise après la rencontre prévue entre le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et son Conseiller spécial, Ibrahim Gambari.

Le Conseil devrait également se prononcer le 15 janvier sur la prorogation du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire ONUCI, qui viendra à expiration la veille de cette date, a indiqué le président du Conseil de sécurité.

Le président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier a, enfin, indiqué que des votes étaient prévus, le 21 janvier, pour l’extension du mandat de la Mission des Nations Unies au Népal et, le 30 janvier, pour celle du mandat de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en >MINUEE). 2008-01-03

A DAVOS, BAN KI-MOON PLAIDE EN FAVEUR DU `MILLIARD DES PLUS DÉMUNIS – New York, Jan 25 2008 12:00PM – « Pas sous nos yeux », a lancé aujourd’hui le Secrétaire général Forum économique mondial de Davos, alors qu’il parlait des 10.000 enfants qui, chaque jour, meurent de maladies souvent évitables.

« Nous devrions être les défenseurs des plus faibles, des désavantagés, de ceux qui ont été exclus de la communauté internationale en général. Je parle ici de ceux qui sont particulièrement vulnérables au changement climatique. Ceux qui souffrent de la misère la plus profonde », a déclaré Ban Ki-moon lors d’une conférence de presse à Davos, où sont réunis jusqu’à dimanche les principaux leaders économiques et gouvernementaux mondiaux.

Il a aussi rappelé son intention de faire de 2008 l’année du `milliard des plus démunis´.
En septembre, a ajouté le Secrétaire général, une initiative avec les dirigeants mondiaux permettra de réunir au plus haut niveau un sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, particulièrement tourné vers l’Afrique.

« Nous devons redonner de l’énergie aux engagements mondiaux pris en faveur des objectifs du Millénaire pour le développement  (OMD) », a-t-il insisté.

C’est au Sommet du Millénaire des Nations Unies de 2000, que 189 chefs d’États et de gouvernements se sont engagés à travailler conjointement afin d’assurer à tous un monde meilleur d’ici à 2015. Au nom de leurs peuples, ils ont signé déclaration du Millénaire.

Les Huit objectifs du millénaire pour le développement qui ont été adoptés à cette occasion engagent les pays riches et pauvres dans un partenariat mondial qui vise à éradiquer la pauvreté et la faim, à ce que tous les enfants, filles et garçons, terminent leur enseignement primaire, à promouvoir l’égalité des sexes, à améliorer la santé maternelle et infantile, à arrêter la propagation du VIH/Sida et à protéger l’environnement, et cela d’ici à 2015.  2008-01-25

A DAVOS, BAN KI-MOON SONNE L’ALERTE SUR LA QUESTION DE L’EAU New York, Jan 24 2008  3:00PM – Un des plus grands défis au niveau mondial sera de garantir un « approvisionnement en eau sain et abondant pour tous », a prévenu aujourd’hui le Secrétaire général au Forum économique de Davos, en Suisse.

« Le manque d’eau a contribué à la pauvreté et aux tensions dans le monde entier, du Darfour au Territoire palestinien et à la Colombie », a rapporté la porte-parole adjointe du Secrétaire général, à New York.

« Les ressources en eau sont en train de s’épuiser », a affirmé Ban Ki-moon, qui a estimé qu’il fallait « s’adapter à cette nouvelle réalité, comme aux changements climatiques ».

« Il y aura encore assez d’eau pour nous tous — mais seulement si nous pouvons préserver sa qualité, l’exploiter de façon plus sage et la partager de façon plus équitable », a dit le Secrétaire général.
En parallèle au Forum, le Secrétaire général s’est entretenu avec le président israélien Shimon Peres et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, sur la question du processus lancé à Annapolis et sur la situation à Gaza et en Cisjordanie, a précisé la porte-parole.

Il s’est aussi entretenu avec l’envoyé du Quatuor, Tony Blair. Il a par ailleurs rencontré le président du Pakistan Pervez Musharraf et le président afghan Hamid Karzai.  2008-01-24

Avis aux médias WHO/1 – 9 janvier 2008

UNE ÉTUDE CONJOINTE DE L’OMS ET DU GOUVERNEMENT IRAKIEN ESTIME LE NOMBRE DE MORTS VIOLENTES EN IRAQ

Objet : Briefing de l’OMS sous embargo

Une nouvelle étude du Gouvernement irakien et de l’Organisation mondiale de la Santé estimant le nombre d’Irakiens morts de mort violente entre l’invasion de mars 2003 et juin 2006 sera publiée en ligne par le New England Journal of Medicine le 9 janvier 2008 à 23 heures, heure de Genève. Cette étude se fonde sur des données recueillies dans le cadre d’une enquête plus vaste sur la santé en Iraq, dont les résultats seront diffusés à Bagdad le 10 janvier 2008. Les journalistes accrédités à Genève sont invités à assister à un briefing sous embargo sur les résultats de cette étude.

Intervenants

Dr Ties Boema, Directeur, Département Systèmes de mesure et d’information sanitaire, OMS

Mohamed Ali, Statisticien, Département Systèmes de mesure et d’information sanitaire, OMS

Date – Mercredi 9 janvier 2008 à 16 heures, Palais des Nations, Salle de presse 1.


http://reseauhem-archives.xyz/grands_defis_de_global_governance.htm

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